Risques de piratage d’une voiture autonome
La voiture autonome sera demain un phénomène très en vogue dans le domaine du transport. Mais qu’est-ce qui la différenciera des taxis ? La réponse est simple, l’une nécessitera toujours l’assistance d’un chauffeur tandis que l’autre sera totalement indépendante. Les voitures autonomes pourront être conduites à distance via des logiciels qui permettent de reconnaître les panneaux de signalisation, les obstacles ainsi que les limites de vitesse. Mais le fait est qu’elles nécessiteront une connexion internet ne les rendent-elles pas vulnérables aux attaques informatiques ?
Le risque de piratage informatique est bien réel
Selon bon nombre d'experts américains, dès lors qu'il s'agit d'une voiture connectée, le risque qu’elle soient piratée est bien réel. Face à cette situation, les assureurs ainsi que les constructeurs ne prennent pas cette hypothèse à la légère. Ils cherchent par tous les moyens à renforcer la sécurité de leurs voitures. Conçue pour être mise en circulation en 2030, la voiture sans chauffeur embarquera de la technologie dernier cri. Capteurs numériques, guidage à laser, sonars, radars, caméras et bien d’autres encore, le tout, géré à distance via un logiciel très intelligent.
Ceci étant, ces technologies de pointes de les rendent pas pour autant invulnérables aux attaques des hackers. Affirmation confirmée par les grandes sociétés américaines de sécurité informatique Perrone Robotics Inc ou encore Mission Secure Inc. Alors verra-t-on apparaitre des antivirus pour voitures d'ici quelques années ?
Y-a-t-il déjà eu des cas de piratage de voiture autonome en 2024
Récemment, un pirate informatique s’est vanté avoir piraté les systèmes électroniques d’un avion de ligne dans lequel il se trouvait. Ce piratage lui a permis de changer la trajectoire de l’avion, seulement en se connectant à la connexion WiFi réservée aux passagers. Une situation que les pirates pourraient bien reproduire avec les voitures autonomes. En réponse à cette attaque, les deux sociétés MSI et PRI en collaboration avec l’Université de Virginie et le ministère de la défense américain ont mené des tests en situation réelle.
Ce dernier a permis de démontrer qu’il était vraiment possible de pénétrer et d’embrouiller le système. Parmi les essais, les pseudo-hackers devaient changer le comportement de la voiture : accélérer au lieu de freiner même si la voiture est face à un obstacle repéré par le Lidar, mettre en marche la radio…
Et vous, qu'en pensez-vous ? Ferez-vous confiance aux véhicules autonomes malgré les risques de cyber-attaques ?